Les images que l'on utilise pour faire des photomontages avec Photoshop ont été récupérées sur internet, prises avec un appareil numérique ou bien scannées.
Les premiers scanners de bureau sont apparus il y a environ une quinzaine d'années, les premiers modèles n'étant capables de numériser qu'en mode bitmap, puis en niveaux de gris. Les premiers scanners couleurs sont apparus à la fin des années 80 et pour un coût très élevé. Inconnus il y a encore une dizaine d'années, les appareils numériques sont devenus incontournables.
Les scanners de bureau comme les appareils numériques utilisent une technologie CCD (barrette de capteurs) alors que les ateliers de photogravure utilisent des scanners rotatifs avec une technologie différente : le photomultiplicateur. Les coûts sont alors très élevés.
C'est la résolution optique qui importe (résolution réelle)
et non la résolution maximale interpolée (commerciale).
Plus la résolution est grande, plus il est possible d'agrandir une image
ou un détail dans cette image. Un scanner à plat avec une résolution
optique de 600 dpi permet un agrandissement à 200% : une image de 10x15
cm peut donc être agrandie en bonne qualité en A4.
Une diapo 24x36 nécessite un scanner de diapo de 2400 dpi pour être
agrandie en A4.
Pour les appareils numériques de même, plus la résolution est grande plus la taille de l'image finale est grande aussi (3,2 Mégapixels permet de réaliser un A4)
La densité coorespond à la capacité du scanner à analyser les tons foncés. Plus la densité est élevée (3 à 3,5D) plus le scanner peut analyser les détails dans les tons foncés.
La profondeur d'analyse correspond au nombre de niveaux de gris par couche (RVB) que le scanner peut restituer, une image étant composée de 256 niveaux de gris par couche, soit 8 bits par couche, soit 24 bits.
Logiciel de pilotage
C'est un plug-in exécuté travers photoshop. Dans ce logiciel de pilotage du scanner, on trouve au minimum les réglages de la résolution, du taux d'agrandissement, du mode de numérisation (opaque ou transparent). On peut trouver, de plus, les fonctions de prise du point blanc et du point noir, la gestion de la netteté, le détramage, les courbes d'entrée sortie...
La résolution d'une image, on l'a vu, est une donnée très importante et conditionne la taille maximale d'utilisation de celle-ci, essentiellement pour l'impression.
Il s'agit du nombre de points d'impression ou de cellules de trame par pouce, utilisé pour imprimer des images en niveaux de gris ou des séparations de couleur. Egalement appelée trame, la linéature est exprimée en lignes par pouce (lpp). La linéature est d'autant plus fine (plus élevée) que la résolution du périphérique de sortie est élevée.
La relation existant entre la résolution d'image et la linéature détermine la qualité du détail de l'image imprimée. En général, pour produire une image en demi-teintes de qualité optimale, la résolution d'image doit être égale à 1,5 ou 2 fois la linéature.
Les linéatures standards sont de 90 lpi pour un journal, 120 à
133 lpi pour de l'offset qualité courante, 150 lpi pour des magazines,
175 à 200 lpi pour des livres d'art.
La qualité standard étant de 2, la linéature la plus utilisée
150 lpi, c'est pourquoi la résolution la plus utilisée pour l'impression
est de 300 dpi.
Taux étant le taux de réduction ou d'agrandissement de l'image.
Pour numériser une image de 10x15 cm qui sera imprimée en format
20x30 cm (agrandissement de 200%) en offset de 175 de linéature, on a
donc 2x175x200=700dpi de résolution.
Lorsqu'on numérise un document pour l'impression, il est essentiel
de le numériser à la résolution de l'imprimante, et en
général minimum 300 dpi.
Par contre, pour le web, il est rarement nécessaire d'utiliser
une résolution supérieure à 72 ou 96 dpi.